samedi

29.9.12

[But I'm unemployed, my music is all I really have now. Well music, and making my own shoes. Pretty, huh?]
Friends, episode 405






Acrylique paint / star shaped eraser / new not-so-funky shoes, and voila. Thank you very much Pinterest for inspiration!

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De la peinture acrylique, des gommes découpées et des chaussures pas chères mais pas très funky... et une (dernière) petite citation pour comprendre d'où me vient cette idée farfelue de peinturlurer nos pompes :

Uhuh!

mercredi

26.9.12

[C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien. Mais l'important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage.]
La Haine








It's still back to school time.  Too difficult to translate in english, too tired to do it.
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C'est la rentrée, qui n'en finit plus de commencer. Je me suis demandée par quel bout reprendre ce blog. Option A: montrer des jolies photos de laine et de tricots en-cours, pour distraire, et prendre le risque d'édulcorer un quotidien pas toujours rose bonbon. De vous parler de ma nouvelle passion pour les manucures "maison", de ma Pinterest-addiction, de mon gilet couleur miel presque terminé. De donner l'impression que c'est très cool finalement, de travailler à plein temps, d'avoir un enfant et de vivre à Paris. Très rive gauche, très chic, très Paris, I love you, toussa.

Option B: vous parler de mon quotidien dans-la-vraie-vie de maitresse ès z.e.p et prendre le risque de vous ennuyer, de vous détourner. Pire, d'attirer votre pitié ou vos conseils pour aider à relativiser ("Prends du temps pour toi, hein."). Et prendre aussi le risque d'amplifier des situations de violence assez banales dont on prend, finalement, assez vite l'habitude. D'alimenter les clichés et de ne donner qu'une vision tronquée de ce métier si difficile... à mettre en mots. 

Et moi, où est ce que je me situe, alors? Un peu entre les deux visions sans doute, selon la fatigue, selon les moments, sans savoir comment l'année va se terminer.
En attendant, j'ai juste envie de vous demander de respecter des (petites) choses. Mes moments de silence, parce que j'en ai besoin. De respecter ma fatigue et cette impression par moments d'avoir écopé de la double-peine. Parce que supporter les enfants des autres toute la journée, ça n'aide pas à être patiente avec le sien (et oui, personne ne m'a obligé à faire un gosse. True.) De respecter l'enseignant de vos enfants aussi. (Un peu ras-le-bol de lire le procès de tous les profs de la Terre sur FB. Un scoop: non seulement ça ne rassure pas vos copines instit', mais ça les décourage carrément sur leurs capacités. Fin de la parenthèse.) Et d'attendre l’atterrissage avec moi. Sans me donner (s'il vous plait) l'impression que je suis une mauvaise mère, une mauvaise enseignante, une mauvaise fille, nièce, cousine, petite-fille, copine, etc.

Quand j'aurai récupéré l'option A que j'ai dû oublier kek'part, je reviens. Des bisous. ♥